La rédaction d’un bon mémoire est une histoire d’intérêts : intérêt personnel, intérêt du lecteur, questions intéressantes
Quand on est étudiant et que l’on a un mémoire à écrire, la principale erreur à éviter consiste à rédiger un travail purement scolaire. Votre objectif réside dans la réalisation d’une étude personnelle qui peut être profitable au-delà du cadre pédagogique. C’est l’occasion d’initier/de conforter un parcours professionnel ou de commencer un cursus dans la recherche. En effet, si votre mémoire est bon, vous pourrez le communiquer à vos futurs employeurs ou l’utiliser dans une perspective doctorale. Pensez à votre avenir, pas à votre note !
La première qualité d’un bon mémoire, c’est son intérêt. Ce qui intéressera vos lecteurs, c’est ce que vous apporterez d’original. Si vous vous contentez de la énième étude type pratiquée dans votre discipline ou d’une compilation de lectures, vous obtiendrez peut-être une note convenable si l’évaluateur est paresseux. Mais votre but est-il juste d’être passable ? L’originalité est bien une fin en soi : il s’agit de l’apport, dont vous voulez faire profiter le secteur professionnel objet de votre étude, ou que vous souhaitez développer en termes de recherche académique. C’est ce qui va aussi, au moment de la rédaction du mémoire, organiser votre plan et poser la problématique majeure.
Dans ce dessein, il ne faut pas hésiter à utiliser la forme interrogative. Réussir à poser les questions pertinentes – dites intéressantes – autour d’un questionnement principal, c’est à coup sûr déjà réussir un bon mémoire. Pour le reste, pour l’écriture et la présentation de votre mémoire, comme pour la rédaction de compte rendu, il est vivement recommandé de soigner l’expression, l’orthographe, la grammaire et la mise en pages…
Un mémoire est avant tout un travail personnel, qui doit présenter des qualités de professionnalisme, d’originalité et de rigueur formelle. Le secret d’un bon mémoire réside aussi dans votre capacité à poser les bonnes questions !